The Storming of the Bastille

In 1977, Pucci de Rossi moved to Paris and set up in a former plumber’s workshop in the Bastille area. Back then, zinc torn off the roofs, abandoned furniture, debris of all sorts could be found on the sidewalks. They gave Pucci something to expand his creativity, and the most pathetic scraps of technology, the kitschiest objects, the shipwrecks of consumption resurrected as sculptural furniture filled with surrealist poetry. Gradually, however, the plastic form prevailed over the assembly of the disparate, noble materials over salvaged waste, and plastic research over furniture games. Forms roughed out bit by bit, geometric bric-a-brac was liberated, and brillant colors and discordant motifs mixed into well organized cacophony. Surfaces and distinct volumes were composed of heterogenous materials, where high end meets vernacular and form an ironic constructivism tinged with Art Deco.


La prise de la Bastille

En 1977, Pucci de Rossi s’installe à Paris, dans une ancienne boutique-atelier de plombier, près de la Bastille. Zinc arraché du toit par les couvreurs, meubles abandonnés, les débris de toutes sortes se retrouvent encore sur les trottoirs, et donnent matière à Pucci d’élargir son travail, où les plus misérables déchets de la technologie, les objets les plus kitsch, les épaves de la consommation ressuscitent dans des meubles-sculpture à la poétique surréaliste. Mais progressivement, la forme plastique va l’emporter sur l’assemblage du disparate, les matériaux de commande sur la récup et les recherches plastiques sur les jeux de mobilier. Les formes dégrossissent, le bric-à-brac géométrique s’émancipe, et les couleurs éclatantes et les motifs discordants s’assemblent dans une cacophonie bien concertée. Surfaces et volumes nets sont composés de matériaux hétérogènes, où le noble côtoie le vernaculaire dans un constructivisme ironique qui se teinte d’Art déco.